En premier lieu, n’ayant pas obtenu le suffrage nécessaire le 10 juin pour être au second tour de l’élection législative, je ne pouvais pas être candidat le 17 juin, donc je n’ai pas pris « une claque » le 17 juin.

Deuxièmement je n’ai nullement reproché à Michel Le Scouarnec de ne pas m’avoir soutenu dans la campagne électorale, qui en partie comptait aussi pour sa succession. Au contraire lors de ma déclaration au conseil municipal du 18 juin je l’ai remercié pour le soutien qu’il m’a apporté, soutien dont chaque électeur a eu connaissance car publié dans mon document de campagne et la circulaire électorale qui ont été diffusés dans la circonscription, soutien qu’il a réitéré le samedi 2 juin à Auray lors d’un rassemblement républicain. Je tiens à dire que durant les quatre années où nous avons travaillé ensemble il n’y a pas eu de différent majeur entre nous. Je lui réitère mes remerciements pour m’avoir confié une délégation d’adjoint.

Troisièmement je réfute votre idée que Michel Le Scouarnec a livré la ville au Parti Socialiste. La désignation de son remplaçant c’est faite démocratiquement en réunion de groupe majoritaire qui est composé d’élus encartés politiquement et d’élus non engagés par ailleurs. Le parti communiste n’ayant pas présenté de candidat, c’est le Premier Adjoint qui a été désigné : c’est le résultat d’un vote et il est incontestable. La messe est dite et il n’y a pas lieu d’y revenir.

Quatrièmement je ne vais pas siéger au côté de l’opposition au conseil municipal. D’une part je suis élu de la majorité municipale, qui est composée de sensibilités diverses, et entend le rester comme je l’ai toujours été : un conseiller municipal constructif et critique quand il faut l’être. D’autre part je me suis pleinement engagé dans les campagnes électorales présidentielles et législatives avec le Front de Gauche pour chasser Sarkozy et l’UMP du pouvoir, aussi je ne vois pas ce qui vous autorise à me situer dans l’opposition municipale avec la droite.

Roland LE SAUCE