Front de gauche des pays d'Auray et de Port-Louis

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Solidarité avec le peuple grec


Solidarité avec le peuple grec et appel au rassemblement !

 

C’est donc fait. A 00H20 heure française, malgré une grève générale des plus suivies, la présence de plus de 600 000 personnes dans les rues dans un pays qui compte 11 millions d’habitants et des centaines de messages de solidarité avec le peuple grec venus des quatre coins du monde, le Parlement grec a voté pour le deuxième mémorandum de la Troïka. Un train de mesures de casse sociale et de casse de l’État qui promet de mettre la Grèce durablement à genoux. Par Céline Meneses, Juliette Estivill, Bruno Fialho et Fanfan Bacqué.

 

179 députés sur 300 ont donc pris sciemment la décision de valider la série de mesures* pactées entre la coalition menée par le banquier Papademos qui dirige la Grèce contre la volonté du peuple et la Troïka (BCE, Commission européenne, FMI). Les rares députés du parti social-démocrate, le Pasok (23) et de la droite, Nia Dimokratia (21) à avoir voté contre le mémorandum ont été exclus de leur parti. Ils n’en sauveront donc pas l’honneur.

 

Tous nos camarades de l’autre gauche grecque ont voté contre ce mémorandum. Les élus du KKE (parti communiste grec) et de Syriza (coalition de gauche radicale) ont exprimé leur soutien aux manifestants et dénoncé le plan de la Troïka. Alexis Tsipras, chef de file de Syriza, a rappelé qu’ « un système politique qui s’effondre et un gouvernement sans mandat populaire ne peut pas négocier au nom du pays». L’autre gauche, qui pèse aujourd’hui près de 25% dans les sondages, n’a pas été entendue.

 

Pendant ce temps, dans les rues d’Athènes et de Thessalonique notamment, la manifestation a duré très tard aux cris de  » Troïka dégage et ton serviteur Papademos aussi ».Les heurts avec la police ont été violents.

 

Le Front de gauche soutien le peuple grec en lutte et dénonce tous ceux qui avalisent l’idée qu’il n’y a pas d’autre choix que cette politique du pire pour le peuple. En Amérique latine, les peuples et les États n’ont pu s’en sortir qu’en rompant le cercle vicieux des prêts conditionnés du FMI et des exigences des banques...

 

 


 


13/02/2012
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