Front de gauche des pays d'Auray et de Port-Louis

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Triple A


Triple A : Le Front de gauche appelle à la résistance

Les marchés financiers en rêvaient, les agences de notation l’ont fait : la France devra maintenant faire sans son triple A. C’est Standard & Poor’s qui la première a déclenché les hostilités. Et selon certaines informations, le 18 janvier prochain c’est l’agence Moody’s qui devrait en faire autant. La guerre est désormais déclarée. Convoquons la résistance !

Il n’aura suffi que d’un « tweet » ! Posté peu de temps après l’annonce de la dégradation de la note de la France, il a rapidement circulé sur le réseau. Un vendredi soir, en fin de journée… on pouvait s’attendre à ce que l’appel fasse un flop… Pourtant, une cinquantaine de personnes se sont réunies au 40 de la rue de Courcelles, dans le très chic VIIIe arrondissement. Décidé à la hâte, ce rassemblement montre une fois de plus que le Front de gauche est aujourd’hui le seul parti en lice pour l’élection présidentielle à s’opposer à l’austérité, conséquence de la complicité idéologique entre oligarques qui utilisent la dette comme un prétexte pour affranchir l’État-providence de toutes prérogatives.

Les postures ne vont qu’un temps. Nous n’avons vu ce soir aucun membre du Parti Socialiste, d’EE-LV, du Modem, de l’UMP ou du Front national. Et pour cause. Aucun d’entre eux ne propose une voie différente que celle de la rentabilité, de l’efficience des marchés et de la rigueur budgétaire, le tout frappé du sceau des commandements de la concurrence pure et parfaite, et sous l’œil bienveillant des agences de récession (pardon, de notation). Au « redressement de la France », aux « plans de vigueur », ou à toute autre formule alambiquée et floue, le Front de gauche préfère un terme certes inquiétant pour certains, mais qui reflète malheureusement bien la situation dans laquelle nous, le peuple, nous nous trouvons : celui de résistance. Le terme est belliqueux ? Mais de grâce, la violence socio-économique du capitalisme n’invite-t-elle pas à cette sémantique ? Car c’est bien d’une guerre qu’il s’agit. Une guerre de classe que les plus riches mènent unis contre le peuple, et qu’ils sont « en train de gagner », pour paraphraser celui qui fut à plusieurs reprises l’homme le plus riche du monde, Warren Buffet. Face à cela, il nous faut donc nous battre et prouver une bonne fois pour toutes qu’un autre monde est possible. Que les alternatives existent et que la résignation est notre pire ennemi. De nous, ils n’attendent que silence et passivité. Alors crions haut et fort que « Oui, nous, on peut ! » Citoyens, amis, camarades, le peuple français a de nouveau rendez-vous avec l’Histoire. Soyons à l’heure !

 



19/01/2012
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